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MICHEL GERBERON  Version imprimable

par Nos Peines, le 05/04/2010

MICHEL GERBERON

C'est avec beaucoup de tristesse que nous venons d'apprendre le décès de notre ami Michel. Il était dans nos cœurs depuis tant d'années. Il ne nous reste plus maintenant que les souvenirs.

Il était venu au "Chantier" tout jeune dans les années 50, parcours classique à cette époque, patronage, colonies et puis surtout ce qui va l'attacher le plus au "Chantier" et ses copains : le foot-ball.
Son parcours le mena de la 1ère poussins jusqu'en 1ère seniors.

Très vite, il va se monter un grand joueur : très bonne technique, bon dribleur et toujours le sens du but. Sa très bonne condition physique révélant un tempérament de battant. En pointe de l'attaque il marqua de très nombreux buts dans les différentes équipes dont il fit partie.
André Fontaine, passé de joueur à entraîneur, se dépêcha après le retour de Michel du service militaire de le récupérer en première équipe pour animer l'attaque.

Annie qu'il venait d'épouser fut une ardente supportrice de son mari et avec d'autres épouses de joueurs animait les tribunes du stade Poniatowski. Michel avait su, chose difficile, faire aimer le "Chantier" à son épouse lui racontant des anecdotes sur ces colonies à Hermancia.

En 1968, Michel était l'avant-centre de l'équipe qui remporta la coupe de France des Patronages.
Après de nombreuses années en première équipe et plusieurs titres. Il raccrocha les crampons et se consacra à son épouse et ses deux filles, Valérie et Delphine. Il s'intéressa alors à un sport plus reposant : la pétanque.

Mais l'histoire n'était pas finie. Plusieurs années après, Charly Belisson et Jean-Louis Legrand lancèrent l'idée de constituer une équipe d'anciens joueurs de la première équipe et de disputer le Critérium du dimanche matin. Michel évidemment répondit présent et ce fut reparti pour cinq années de bonheur avec ses anciens coéquipiers et amis.

Nous ne disputions pas un championnat d'anciens mais de seniors. Et bien souvent, en entrant sur le terrain nous découvrions un regard supérieur ou amusé venant de nos adversaires, en rapport avec notre âge. Nous rendions en moyenne dix ans à toutes les équipes rencontrées. En fin de match, la tête basse après plusieurs buts encaissés, leur attitude s'était modifiée.

Nouvellement inscrit dans ce Championnat, nous commencions en bas de l'échelle, mais finissant premier ou deuxième nous montions de division chaque année suivante.

Le match terminé, nous avions le temps de prendre l'apéritif tous ensemble avant de regagner nos foyers. Cette troisième mi-temps était toujours très animée. Michel ne donnait pas sa part au chat pour se moquer de l'un ou de l'autre et déclencher les rires de l'assistance.

Ces dernières années Annie et Michel se rendaient souvent à Courseulles en Normandie où ils avaient un appartement. Nous nous sommes rencontrés plusieurs fois devisant sur les bons moments passés ensemble.

A Annie son épouse, à ses filles Valérie et Delphine nous les assurons de notre amitié et nous témoignons que Michel fut pour nous un très grand ami et que nous ne l'oublierons pas.

Willy Rouchon


               
       
       
       

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