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Paulette Grandguillot  Version imprimable

par Nos peines, le 05/11/2016


Paulette nous a quittés.

Comment évoquer son souvenir sans penser au couple indissoluble qu'elle formait avec Edmond depuis 1941.
Fidèle au "Chantier" depuis l'âge de 17 ans, la guerre, son métier et l'aide qu'il apportait à Paulette dans son commerce de chaussures sur les marchés, l'avait éloigné de nous. Vers 1975, un matin, au sortir de la messe, Madame Couturier, faisait connaître à beaucoup d'entre nous, Edmond et Paulette. Leur sourire, leur gentillesse communicative ont fait que de grandes amitiés se sont nouées.
Au "Chantier", ils allaient se dévouer sans compter durant des années. Actifs et très débrouillards, ils se sont investis dans tous les domaines, à l'AAC, au Patronage, et dans tous nos centres de vacances.
À Hermancia et aux Ramières, ils organisèrent et animèrent les séjours des familles.
Edmond, qui savait cuisiner pour 10 ou pour 100, préparait les repas aux colons durant les petits séjours : Paulette à ses côtés, s'occupait du réapprovisionnement au meilleur prix.
Les pèlerins de Solesmes savaient qu'ils seraient gâtés pendant leur séjour.
À la vente de Charité, Edmond assurait l'intendance, Paulette aux stands de la brocante. Les mercredis au Chantier, c'était le patchwork.
Son secret, c'était la fabrication des meringues, elle en remplissait des plateaux qui étaient vidés très rapidement.
Honfleur était leur havre de paix. Edmond avait rénové et agrandit leur superbe maison, très typique de la région, avec un goût admirable. Paulette l'avait aménagée et décorée.
N'aimant pas être seuls, ils y invitaient de nombreux amis. Edmond préparait de succulents repas et les accompagnements, Paulette, en guide enthousiaste, faisait découvrir à ses hôtes tous les aspects de leur chère Normandie.
En 2004, après le décès d'Edmond, dominant son grand chagrin, elle montrait à tous qu'elle était une femme de caractère et que la vie devait continuer.
Malgré plusieurs soucis de santé, elle ne se laissait pas abattre. Elle revenait vers nous et envisageait avec optimisme l'avenir prochain, et ce, jusqu'à son dernier souffle.
Souvenons-nous d'elle, elle était admirable et nous l'aimions. Que toute sa famille soit sûre de notre amitié, nous partageons sa peine.

Jean-Pierre Develay


               
       
       
       

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